la chaise et le tableau
Etrange commerce ce matin
Entre le
tableau et la chaise
Elle
installée dedans un coin
Lui relevé
sur la cimaise
Tandis que
la chambre encore
Dormait sur
toutes ses oreilles
Je les
entendis dans le noir
Conciliabuler
à leur aise
Elle :
on dirait qu’il pleut au dehors
Lui :
qu’importe nopus sommes à l’abri
Elle -
oui ! mais cela fera du bruit
Et elle va
soupirer à mort
Lui - à
mort ! tu exagères un peu
elle
soupire par habitude
mais
s’arrête dès que les volets
sont
ouverts sur le jour qui naît
Elle -
heureusement que je suis là
Pour
qu’elle installe son humeur
À bonifier
dans le quart d’heure
Lui - tu
rigoles ! c’est d’abord ses yeux
qui se
posent sur mes couleurs
et l’on
voit la métamorphose
instantanément
dans son cœur
Elle - son
cœur ! quelle notion
utopique !
Ce sont ses
fesses qui ont besoin
D’installer
le petit matin
Dans la
prudence et l’espérance
Lui – moi
je lui suggère la danse
Vois alors
comme elle rajeunit
Et s’élance
hors de son lit !
Sans prêter
attention ni soin
J’ai accepté
que le dehors
Comme une
chaise vienne me chercher
Et
m’installe sur mes quatre pieds
Comme le
tableau de Nadia
Belaya il y
a longtemps déjà
Me place
dans cadre doré
Dans la
ronde de vertes années
1 commentaires:
Eh bien ! Ils s'en passe des choses chez toi !
Et tu as vraiment l'oreille fine pour entendre tous ces conciliabules
Bonne soirée!
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