la reprise !
Par la
fissure des mots je laisse s’échapper
la vague
vague-à-l’âme qui dès le premier jour
est venue me chercher.
Je tente du mystère d’arrêter le parcours
pour mieux l’apprivoiser.
C’est là,
dans l’interstice, le fragile passage
dans
l’interrogation permanente des sons
que j’ai
pour habitude de retrouver la trace,
découvrir la chanson …
Et forte de
ma quête, libre de mon audace
bercée par
le roulis et posée sur la page
il m’arrive
parfois, un jour ou une nuit,
un siècle, une minute
de tenir
dans ma main un mot frais comme une aube.
Il laisse
refermer les bords de la fissure
sur le
calme olympien, sur le bleu de l’azur
À cet
unique mot contenant tous les autres
Je dois de
mieux dormir, de respirer plus fort
Et de
danser ma vie sans souci de la mort
2 commentaires:
Il y a des moments comme ça ou tout devient clair et serin.
L'esprit d'Evelyne Trouillot (poète haïtienne) plane sur ce billet !
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