silence
Silence..Parole...Silence...
Suis partie dans la salle de bains avec le
motif …
Me suis lavée avec un bavardage en tête incessant ( as
usual !)
Le silence, mon silence …où est-il, où se cache-t-il ?
Impossible au sens strict du terme : sans cesse ce
tintamarre de cloches, de machine à laver qui vrille, vrombit, pétarade,
merdouille, acouphènes nommés mais non expliqués, non circonscrits. Liens
évidents avec l’épaule gauche, le foie, la cheville droite, l’énervement …
Parfois
admis comme fond sonore évidemment sans autre conséquence que de tenir
compagnie à moi (de) même et de libérer les autres de l’évocation lassante .
Cet appel aux mots pour remonter à la surface et tenir la
barre du bateau ? sa puissance, sa nuisance, son espérance …
Parfois, comme cette nuit, les mots appareillés ou en libre
service, inopérants à calmer, endormir, ne faisant qu’ajouter bruit muet à
bruit bavard, bruit brut à bruit familier …
Mon silence perdu : Quelques fois, juste pour me
prouver qu’il n’est pas perdu, pas stupide, pas inéluctable en l’état, de
brèves et bonnes accalmies : une heure de vrai sommeil, une paix abyssale,
un bonheur de naissance …
Dans la salle de bains, après t’avoir lue, passage de
chanson d’un temps amoureux :
« Tant qu’il est des silences si beaux que l’on s’y
perd
Tant que les mots charnels sont plus charnus que chair
… »
1 commentaires:
Le silence de la nuit est souvent créatif.
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